Tout sur le miel
Les abeilles
et le miel
L'abeille vue de près
Protection des abeilles
Les abeilles
et le miel

Comment le miel est-il produit ?
Les abeilles peuvent-elles toutes fabriquer du miel ?
Quel est le rôle de l'apiculteur ?

Comment les abeilles font le miel :
une collaboration impressionnante

1. L'abeille part à la recherche du nectar et du pollen

Les ouvrières - les abeilles femelles, à l'exception de la reine - ont des tâches qui varient en fonction de leur âge. Pendant la plus grande partie de leur vie, ce sont des butineuses, autrement dit elles recherchent activement la nourriture. Elles volent à la vitesse de 25 km/h pour trouver des fleurs. Leur vue incroyablement développée (elles ont cinq yeux !) leur permet de s'orienter et de repérer de loin les fleurs riches en nectar et en pollen.

MYTHE Les abeilles ne naissent pas ouvrières ou butineuses. Dans le monde animal, ce sont elles qui connaissent le plus de fonctions au cours d'une vie. Elles vivent cinq mois au maximum, avec des missions différentes selon leur âge : nettoyer, monter la garde, nourrir les larves, soigner, rechercher la nourriture... Tout ceci en fonction des besoins de la colonie. Les abeilles ne connaissent pas l'individualisme !

2. L'abeille prélève le nectar de la fleur et se couvre de pollen

Les abeilles mellifères ont une bouche en forme de trompe qui leur permet d'aller aspirer le nectar en profondeur dans la fleur. Pendant ce temps, le pollen s'accroche à leur corps poilu. Avec leurs pattes, elle déposent le pollen dans des poches situées à la hauteur de leurs pattes arrière, ce qui leur permet
de le transporter facilement et en sécurité. Le pollen qui reste collé à leur corps se disperse durant le trajet vers la ruche : c'est ainsi qu'a lieu la pollinisation des plantes.

Anatomie de l'abeille mellifère


A SAVOIR
Les abeilles, sauvages ou mellifères, sont extrêmement importantes pour la faune et la flore. Ce sont elles qui effectuent 80 % de la pollinisation des végétaux. Les végétaux pollinisés par des abeilles sont plus nombreux et portent des fruits plus juteux, plus gros et plus savoureux. Quand on sait que les trois quarts des cent plantes les plus importantes dépendent entièrement de la pollinisation par les insectes, on comprend à quel point leur rôle est essentiel.

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3. L'abeille rentre à la ruche

Lorsqu'elle a collecté suffisamment de nectar et de pollen, l'abeille retourne à la ruche pour y transformer le nectar en miel. Pour éviter que d'autres abeilles ne viennent piller les réserves ou empêcher toute autre intrusion indésirable, un véritable contrôle d'identité a lieu à l'entrée. Les gardiennes déterminent qui peut entrer ou non, en fonction de l'odeur de l'individu et de certaines phéromones. C'est un intrus ? Alors l'intervention est rapide et efficace, et les ouvrières le piquent à mort.


MYTHE On dit souvent que les abeilles meurent après avoir piqué, mais ce n'est le cas que lorsqu'elles ont piqué la peau d'un mammifère. Leur dard ne peut plus sortir et leur abdomen est arraché. Lorsque l'abeille pique un autre insecte, elle poursuit ensuite son vol comme si de rien n'était.

4. Une petite danse très codifiée

Étant donné que les abeilles ne peuvent pas parler, et encore moins s'équiper d'une carte géographique, elles exécutent une petite danse pour montrer aux autres l'emplacement exact où elles ont trouvé du nectar. C'est inhabituel, et très ingénieux. En exécutant différentes chorégraphies, dans lesquelles la position et le déplacement du soleil sont pris en compte, la butineuse montre aux autres dans quelle direction elles doivent voler. Elle indique également à quelle distance se trouve la source de nectar, et la qualité de celui-ci. Plus la danse est longue, plus la distance est grande. Plus la danse est enthousiaste, meilleure est la qualité du nectar.

5. L'abeille fait du miel

Le miel ne contient pas de pollen, mais ce dernier est très important pour le développement des larves, car il est bourré de protéines, de vitamines et de minéraux (fer, iode, fluor et zinc). Rentrée à la ruche, la butineuse confie le pollen à une abeille manutentionnaire, qui le stocke dans une alvéole.

Le nectar est lui aussi transmis à une manutentionnaire. Pour le transformer en miel, la butineuse lui ajoute certains enzymes. Puis l'abeille manutentionnaire fait diminuer la quantité d'eau présente dans le nectar en le recrachant plusieurs fois. Le nectar concentré est entreposé dans une alvéole de stockage, et sa teneur en humidité encore réduite par l'ingénieux système thermostatique de la ruche. Lorsque que le taux d'humidité atteint environ 17 %, la manutentionnaire obture l'alvéole avec de la cire.


A SAVOIR
Les faux bourdons (abeilles mâles) ont la reproduction pour rôle principal. Leur présence permet à la reine d'assurer une diversité génétique suffisante dans sa colonie. La reine est la seule abeille de la colonie qui puisse se reproduire, les autres remplissent d'autres tâches et n'ont aucun rôle à jouer dans la diversité.

Le miel, une riche histoire

On retrouve les abeilles et l'apiculture très loin dans l'histoire. Les Mayas, en Amérique latine, auraient ainsi pratiqué l'apiculture des millénaires avant les Européens. Le miel était également populaire en Égypte ancienne, il y a 4 500 ans environ, et la Chine a connu ses premiers apiculteurs 1 500 ans plus tard. En Europe, l'élevage des abeilles n'a commencé que vers le Moyen Âge.

A SAVOIR
Le miel n'a pas de date de péremption ! La meilleure preuve en est le miel retrouvé dans les tombes de plusieurs pharaons égyptiens. Produit 3 000 ans plus tôt, il est toujours comestible. Incroyable, non ?
La ruche de Langstroth: une (r)évolution heureuse

La ruche est divisée en plusieurs compartiments, nommés cadres. Autrefois, il n'y avait pas de moyen de séparer le miel des abeilles et de leur couvain, de sorte que beaucoup d'abeilles mouraient lors de la récolte. Au 19ième siècle, à la recherche d'une méthode plus respectueuse, le pasteur américain Langstroth a mis au point une ruche avec des cadres amovibles qui permet de récolter le miel sans déranger ou tuer les abeilles.

Le miel de Meli : sélectionné et contrôlé avec soin

Meli distribue chaque année plus de 11.200 tonnes de miel au commerce de détail, au food service et à l'industrie.
Hélas, la capacité de production du miel est insuffisante en Belgique pour fournir de telles quantités. C'est pourquoi Meli parcourt le monde à la recherche des meilleurs miels, directement chez l'apiculteur, soucieux du respect de la nature, de la qualité, de la durabilité et du goût.

Le miel en quelques questions
Quelle est la valeur énergétique du miel ?

Le miel contient du sucre naturel, du fructose et du glucose. Grâce à son fort pouvoir édulcorant, on en utilise moins que le sucre pour le même résultat.

Voici les valeurs nutritionnelles de 100 g de miel :
  • Énergie (kJ) 1340
  • Énergie (kcal) 320
  • Hydrates de carbone assimilables (g) 79.3
  • Dont sucres (g) 79.3
  • Lipides (g) 0.1
  • Fibres alimentaires 0.7
  • Natrium (g) 0.006
  • Vitamines et minéraux présence
  • Antioxydants présence
Comment conserver le miel ?
Le miel n'aime pas la chaleur extrême, ni le réfrigérateur. Conservez votre pot bien fermé à température ambiante.

Le miel est un produit naturel qui peut se cristalliser. Dans ce cas, réchauffez-le au bain-marie et il redeviendra liquide.

Mon bébé peut-il manger du miel ?

Tout comme le lait cru, le miel n'est pas conseillé pour les nourrissons. Le miel n'est pas pasteurisé, il peut donc contenir des traces de substances potentiellement dangereuses pour les bébés (botulisme par ex.). Les intestins du bébé ne sont pas encore assez développés pour filtrer des substances nocives. C'est pourquoi nous déconseillons le miel pour les enfants de moins d'un an.

Les diabétiques peuvent-ils manger du miel ?

Les personnes atteintes de diabète doivent éviter les pics de glycémie. Étant donné que le miel est composé de sucres naturels, elles doivent être très attentives à la quantité consommée, comme dans le cas du sucre ordinaire ou du sirop d'érable. Pour obtenir davantage d'informations, nous vous conseillons d'en parler avec votre médecin traitant, votre diététicien ou votre spécialiste.